Pourquoi la participation de l’APEC à l’Éco-défi TIC* :
« Une semaine sans écrans » ?
*Technologies de l’information et de la communication (TIC) (transcription de l’anglais information and communication technologies, ICT) est une expression, principalement utilisée dans le monde universitaire, pour désigner le domaine de la télématique, c’est-à-dire les techniques de l’informatique, de l’audiovisuel.
De nos jours, rester plusieurs heures sans consulter son téléphone portable, ses emails, ou passer une soirée à surfer sur le web ou à regarder la télévision, est devenu tellement normal que s’en priver serait vécu pour beaucoup comme une torture. Les adultes ont l’excuse du travail, les enfants, eux, ont celui de chercher dans les écrans, un divertissement. Bien évidemment, il ne s’agit pas de dénigrer tout ce que les « TIC » nous apportent ni de nier leur utilité, voir leur nécessité. Néanmoins, à l’heure où l’on change de téléphone comme de sous-vêtement, où le nombre d’appareils électroniques dépasse le nombre de personnes par foyer et quand certain (e-s) ne conçoivent pas de passer ne serait-ce, que quelques heures sans écrans ni connexion Internet. Il semble urgent de questionner notre rapport aux écrans et l’usage qu’on en fait.
Une enquête menée par le journal Psychologie Magazine montre que 59 % des Français se sentent dépendants de leurs ordinateurs, smartphones et tablettes… Et 69 % pensent que les écrans ont pris trop de place dans la vie de leurs enfants. Nous sommes donc nombreux à être un peu ou très accros à nos écrans et souvent nos enfants (ce sont les outils de leur génération !) le sont souvent plus que nous.

Ce sont pour toutes les raisons qui vont suivre que l’APEC a décidé de participer Samedi 1er Avril au lancement du défi « une semaine sans écrans » : projet initié monté et accompagné par le groupe scolaire Charles Perrault. pour en savoir plus Semaine sans écran programme ateliers
Le but de ce challenge : essayer d’influer sur l’impact de notre usage des TIC, nous (parents+ enfants) fixer des objectifs, pour nous permettre ensuite après réflexion de profiter pleinement des avantages et utilités de nos chers écrans mais ceci de manière réfléchie et raisonnée !

Problématiques écologique et éthique : entre les ressources énergétiques, les ressources naturelles et les matériaux exploités pour les fabriquer, ceux nécessaires lors de leur utilisation, ceux employés pour les recycler et les détruire, les substances toxiques et polluantes ainsi que les déchets rejetés à chacune de ces étapes, l’impact écologique des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) n’a rien de virtuel. Non seulement les TIC sont responsables de 2% des émissions globales de gaz à effet de serre, soit l’équivalent de l’industrie de l’aviation, mais elles génèrent en plus 50 millions de tonnes de déchets par an dont certains sont toxiques et difficilement recyclables. En outre, l’exploitation de certains matériaux (par exemple le coltan en RDC) et l’extraction de certains minerais (comme le lithium en Amérique Latine) engendrent ou empirent des tensions ou des conflits sociaux dans des régions ou pays en difficulté. Bien que beaucoup de nos appareils soient recyclables, en réalité, peu le sont. En France, où l’on produit 25% de déchets électroniques par an et par personne, seuls 30% sont collectés. De plus, la diversité des matières premières utilisées dans certains appareils rend leur séparation et leur recyclage impossible.

Problématiques sanitaire : à tous les âges, lutter contre la sédentarité constitue une mesure importante pour prévenir les maladies cardiovasculaires. L’activité physique doit faire partie du quotidien de tous, des personnes âgées comme des plus jeunes. La sédentarité ne se traduit pas seulement par l’absence ou la rareté d’activité physique mais également par la pratique d’activités dont la dépense énergétique est proche de la dépense de repos, comme regarder la télévision, travailler sur ordinateur…Le temps passé devant un écran (TV, jeux vidéo, ordinateur…) est actuellement l’indicateur de sédentarité le plus utilisé ! Travailler sur écran demande un effort visuel important. En effet, lorsque nos yeux fixent l’écran de l’ordinateur, puis le clavier, puis l’écran, puis une feuille de papier ou même un collègue, ils doivent sans cesse faire l’accommodation pour voir net. De plus, il arrive que la lumière de la pièce varie, ce qui demande un effort supplémentaire. Il est également prouvé que le fait de fixer un écran induit un nombre plus faible de clignement des yeux, ce qui contribue à les assécher par manque d’humidification. Mis bout à bout, tous ces facteurs créent une fatigue visuelle, qui va elle-même entraîner des maux de tête, des irritations, des picotements, des défauts de mise au point, etc. Plusieurs études récentes mettent également en avant un lien entre travail sur écran et risque de myopie ou du moins d’augmentation de la myopie, puisqu’on sollicite de moins en moins sa vision de loin et toujours plus sa vision de près. Comme les écrans de nos tablettes ou de nos smartphones, les écrans d’ordinateurs émettent de la lumière bleue néfaste pour les yeux. En plus de retarder la sécrétion de l’hormone du sommeil, cette lumière bleue provoquerait des réactions chimiques néfastes au niveau de la rétine de nos yeux. A la longue, une exposition répétée aux écrans d’ordinateurs entraînerait un vieillissement accéléré de nos cellules rétiniennes, de quoi induire une perte visuelle progressive De nombreuses études montrent que l’abus d’écrans s’accompagnant souvent d’un manque de sommeil n’est pas bon non plus pour la concentration, l’attention, la mémorisation et l’apprentissage. Sans compter que leur usage excessif peut être source de manque, de stress, voire d’agressivité, comme cela a pu être démontré avec certains jeux vidéo violents. Enfin, parmi les nombreuses habitudes néfastes pointées du doigt dans ce défi, il y a entre autres, le zapping qui de l’écran contamine souvent d’autres activités et favorise le travail superficiel.

Problématique sociétale : Si la télé, l’ordinateur et Cie peuvent se révéler de bons outils pour ne pas s’ennuyer et apprendre, il ne faut pas chercher en eux l’unique moyen de se divertir. Voir au-delà du petit écran, apprendre à s’amuser autrement : c’est la démarche de ce défi qui invite les jeunes à aller au-delà, à voir ce qu’il se passe ailleurs, à s’ouvrir aux autres, à l’extérieur et quitter la solitude et la facilité des écrans pour chercher d’autres occupations.

Au-delà des enfants, parents et des enseignants, la mise en œuvre d’un tel challenge engage la mobilisation des acteurs de proximité (centres sociaux, Mairie, associations, services publics à caractère sportif ou culturel…).
Pour sa part l’APEC a participé à ce défi en collaboration avec la bibliothèque Paul Tapponnier. Une bonne occasion de tisser des liens avec d’autres associations Collongeoises pour en savoir plus Poissons à protéger/Quelques expressions avec poisson/Citations poissons

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Mairie de Collonges www.collonges-sous-saleve.fr
Salève Vivant saleve.vivant.over-blog.com/
Pour conclure : merci à ces « fabuleux écrans » …durant cette semaine de défi (et espérons encore après !) ils nous forcent à nous poser des questions essentielles sur le sens que l’on veut bien donner à notre vie. …Savez-vous par exemple que tout le temps d’espérance de vie que nous gagnons chaque année grâce aux progrès de la médecine nous sert à… regarder toujours davantage de télévision !
Sources de cet article :
Dix jours sans écrans de Sophie Rigal-Goulard Edition Rageot En savoir plus sur http://www.e-sante.fr/ecrans-sont-ils-dangereux-pour-notre-sante-celle-nos-enfants/blog/835#B5HWq73epKp5TDiI.99
https://echosverts.com/2015/06/01/eco-defi-tic-ecologie-minimalisme