La mobilité à Collonges

 

Ateliers Mobilité

Bilan du travail d’équipe débuté en 2018 et situation début 2021.

Le PLU de Collonges validé en 2017 prévoit une augmentation de la population de 25% soit le passage de 4’000 à 5’000 habitants qui va donc se traduire par une forte augmentation des déplacements. Les spécificités de Collonges-sous-salève, coupé par l’autoroute (2 ponts) et le chemin de fer (2 passages dangereux), ses routes étroites et une topographie en forte pente font que la mobilité est un point essentiel à prendre en compte pour son développement.

L’APEC avait pour cela demandé une étude de la mobilité avant que le PLU 2017 soit finalisé mais celle-ci a finalement été réalisée bien après.

Les conclusions de l’audit mobilité réalisé par le bureau d’études AKENES ont été présentées aux Collongeois lors de la réunion publique du 29 mai 2018.

Suite à cette réunion, M Philippe Chassot a mis en place des Ateliers Mobilité composés de citoyens, de membres d’associations et du conseil municipal, au total 24 personnes réparties en 3 groupes.
Les Ateliers Mobilité se sont tenus de juillet 2018 à septembre 2019.

Le rapport d’audit AKENES, les conclusions émises par les 3 groupes ainsi que les différentes synthèses figurent sur le site web de la mairie, rubrique urbanisme / mobilité

Des conclusions émises par les 3 groupes, sont ressortis des projets et des actions qui ont commencé à voir le jour sous l’ancienne municipalité. A savoir, le projet de la passerelle sur le pont de l’autoroute, projet de passage piétonnier reliant le parking du marché à la douane de Croix de Rozon, le marquage des routes pour la circulation plus sécure des vélos*, l’interdiction de parquer sur le trottoir route du Poirier à l’Ane, un meilleur balisage des sentiers, l’installation de bancs à des points de vue ou pour agrémenter les promenades, la remise en fonction des feux au rond point du bas Collonges à des heures de grand passage pour améliorer la circulation pour entrer et sortir de Collonges,

haie débordante, route du fer à cheval

D’autres points restent à améliorer : stationnement à l’entrée du sentier d’Orjobet, qui pourrait être complété par un parking sur le départ du chemin de la Grande Gorge, améliorer la sécurité des trottoirs (élagage des haies ), service de transport en commun pour le Haut de Collonges, etc.

A noter que le balisage du « Chemin des Vignes » et « Chemin des Chênes » a fait l’objet de propositions très complètes et très détaillées.

Dans son rapport d’audit, AKENES relève que si la limitation de vitesse des voitures est respectée sur certaines rues, ce n’est pas le cas pour d’autres, notamment la route du Poirier à l’Âne sur laquelle des chicanes ont donc été installées en 2019 pour freiner les voitures. Ces chicanes viennent d’être récemment supprimées à l’automne 2020 car jugées dangereuses par la nouvelle municipalité. Des riverains nous ont fait part de leur constat que les voitures roulent à nouveau trop vite à cet endroit. L’APEC a contacté la nouvelle Adjointe en charge de l’aménagement de la mobilité qui nous dit réfléchir à une meilleure solution : nous attendons avec intérêt et rapidement le résultat de cette réflexion.

Il reste beaucoup de points d’amélioration qui demandent à être mis en application. L’APEC a relancé la nouvelle municipalité en novembre 2020 pour que les résultats de l’Atelier mobilité soient pris en compte et que des actions concrètes soient entreprises pour améliorer la mobilité à Collonges.
L’APEC a demandé une reprise de ces Ateliers mobilité si besoin pour faire avancer les projets.

*Chaucidou :

Connaissez-vous la chaussée à voie centrale banalisée, aussi appelée Chaucidou : Chaussée à circulation douce ?

Ce nouveau concept a pour objectif principal d’améliorer une situation résultant du constat suivant :

  • D’une part les cyclistes, sans carrosserie pour les protéger, sont effrayés par des véhicules beaucoup plus rapides et encombrants
  • D’autre part, les conducteurs d’automobiles n’acceptent pas toujours d’être ralentis par des usagers beaucoup plus lents qu’eux lorsque la situation ne leur permet pas de dépasser

Comment ça marche ?

Le chaucidou comporte une voie centrale unique pour les véhicules motorisés et un accotement de chaque côté pour les cyclistes. La largeur de la voie centrale est insuffisante pour le croisement des véhicules motorisés, ces derniers empruntent donc la rive lorsqu’ils se croisent en vérifiant auparavant l’absence de cyclistes

Vous avez probablement pu constater ces nouvelles bandes peintes sur le réseau routier, malheureusement la peinture s’est dégradée rapidement et la nouvelle municipalité dit ne pas privilégier ce concept selon l’avis des professionnels de l’aménagement des routes qui revenaient sur cette solution. Nous avons demandé qui sont ces professionnels mais n’avons pas reçu de réponse à notre question.

Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous faire part de votre opinion.
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